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Le président malien Ibrahim Boubakar Keïta a été arrêté par des soldats en mutinerie un porte-parole du gouvernement a confirmé à la BBC.

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Le Premier ministre Boubou Cissé a également été arrêté, malgré les appels antérieurs au “dialogue fraternel”. un porte-parole du gouvernement a confirmé à la BBC.

La tentative apparente de coup d’État dans ce pays d’Afrique de l’Ouest a commencé par des coups de feu dans un camp militaire clé près de la capitale, Bamako, mardi matin.

Dans la ville, des jeunes hommes ont incendié un bâtiment appartenant au gouvernement.

Cela survient des heures après que des officiers subalternes mécontents ont arrêté des commandants et pris le contrôle du camp de Kati, à environ 15 km (neuf miles) de Bamako.

La mutinerie a été condamnée par le groupe régional Ecowas, l’Union africaine et l’ancienne puissance coloniale française

Les troubles coïncident avec les appels à des manifestations pour exiger la démission du président.

M. Keita a remporté un deuxième mandat aux élections de 2018, mais il y a une colère généralisée face à la corruption, à la mauvaise gestion de l’économie et à la détérioration de la situation sécuritaire avec l’augmentation de la violence jihadiste et communautaire.

On ne sait pas encore combien de soldats ont pris part à la mutinerie. Certains rapports disent qu’il a été alimenté par un conflit salarial.

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a déclaré dans un tweet qu’il “condamne catégoriquement” les arrestations du président Keïta et de son Premier ministre.

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Ecowas) a exhorté les mutins à retourner à la caserne.

“Cette mutinerie intervient à un moment où, depuis plusieurs mois maintenant, Ecowas prend des initiatives et mène des efforts de médiation avec toutes les parties maliennes”, indique son communiqué.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean Yves Le Drian, a également condamné “dans les termes les plus forts cet événement grave” et a également exhorté les soldats à retourner dans les casernes.

Auparavant, l’ambassade de France à Bamako avait publié un tweet “fortement” conseillant aux gens de rester chez eux.

La France a des troupes dans l’État ouest-africain pour combattre les militants islamistes.

Des images de l’agence de presse AFP montrent un bâtiment appartenant au ministère de la Justice à Bamako en feu.

Ces derniers mois, des foules immenses laissées par l’imam populiste Mahmoud Dicko ont appelé le président Keïta à démissionner.

Des foules beaucoup plus restreintes se seraient rassemblées mardi dans la capitale pour soutenir les soldats.

 

AlgerieMonde.Live

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